Rémunérations : deux nouveaux accords de la branche propreté
Conformément aux positions prises lors de la Conférence de Progrès du 8 septembre 2021, sous le parrainage du gouvernement et avec la présence de Madame Elisabeth Borne, alors Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, les partenaires sociaux de la branche Propreté restent attachés à assurer de meilleures conditions sociales aux salariés du secteur, travailleurs des métiers de la continuité économique et sociale.
Concrètement, après une revalorisation globale de +2,6% des minima de branche déjà acquise pour 2022, la grille des rémunérations 2022, sur décision unanime des partenaires sociaux, évoluera à nouveau de +2,9%, soit une augmentation globale sur cette seule année de 5,5%. Par ailleurs, le taux de l’indemnité de transport conventionnelle, déjà révisé en début d’année, est porté à un niveau supérieur, soit +27% pour cette année.
Ce résultat est le fruit d’un dialogue social mature, responsable et continu, qui contribue à valoriser l’attractivité des métiers de la Propreté que le public aura l’occasion de redécouvrir au cours de la Semaine des métiers de la Propreté du 20 au 25 juin avec des évènements sur tout le territoire (jobs-dating notamment). Ces nouveaux accords constituent un effort conséquent des entreprises de propreté (TPE, PME et grands groupes) qui œuvrent pour l’intérêt général, malgré les difficultés qu’elles rencontrent dans le contexte actuel (flambée des prix de matières premières, etc.).
Le président de la FEP, Philippe JOUANNY attire à nouveau l’attention des pouvoirs publics sur la situation fragile, de facto des entreprises : « Quand nos entreprises font entre 1% et 3% de marge et que leur masse salariale représente part très grande part du prix de la prestation, si vous augmentez les salaires de 2%, vous avez pour conséquence la disparition de votre marge ! » et d’ajouter, « notre secteur se trouve confronté à une injonction paradoxale entre les exigences, notamment en termes de RSE des clients et une politique low cost des donneurs d’ordre. Ces revalorisations doivent se répercuter dans le prix des prestations des contrats publics ou privés ».