Le contrat de professionnalisation permet l’acquisition – dans le cadre de la formation continue – d’une qualification professionnelle (diplôme, titre, certificat de qualification professionnelle…) reconnue par l’État et/ou la branche professionnelle.

A qui s'adresse-t-il ?

Le contrat de professionnalisation peut concerner :


  • les personnes âgées de 16 à 25 ans révolus afin de compléter leur formation initiale,
  • les demandeurs d'emploi âgés de 26 ans et plus,
  • les bénéficiaires de minima sociaux quel que soit leur âge :
    • revenu de solidarité active (RSA),
    • allocation de solidarité spécifique (ASS),
    • allocation aux adultes handicapés (AAH),
  • les personnes sortant d’un contrat unique d’insertion (CUI) quel que soit leur âge,
  • les bénéficiaires de l’allocation de parent isolé dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) et les territoires de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre et Miquelon,
  • les jeunes étrangers titulaires de la carte de séjour (temporaire ou pluriannuelle) portant la mention " étudiant ".


Parmi ces bénéficiaires, certains bénéficient de mesures plus favorables en matière de durée du contrat, durée de la formation ou niveau de prise en charge par AKTO.



Sont considérés comme prioritaires selon la loi :

  • les jeunes de moins de 26 ans non titulaires d’une qualification équivalente au bac et d’un diplôme de l’enseignement technologique ou professionnel,
  • les bénéficiaires des minima sociaux (RSA, ASS, AAH),
  • les bénéficiaires d’un CUI (contrat unique d’insertion),
  • les personnes inscrites depuis plus d’un an sur la liste des demandeurs d’emploi.

Quelle durée de contrat et quel rythme ?

Un contrat de professionnalisation s'articule autour :

  • de séquences de formation dans un organisme de formation dont la durée est comprise entre 15 et 25 % de la durée totale du contrat pour un CDD et au moins 150 h pour un CDI,
  • de périodes de travail dans l'entreprise, en relation avec la qualification visée.


Le salarié en contrat de professionnalisation bénéficie des mêmes droits que les autres salariés (congés avantages,…) dans la mesure où ils ne sont pas incompatibles avec le suivi de la formation.

Son temps de travail (temps de formation compris) ne peut dépasser la durée du travail applicable dans l’entreprise.

Quel titre ou certification pour quel métier ?

Le contrat de professionnalisation permet d'acquérir une des qualifications suivantes :

  • un diplôme ou titre professionnel enregistré dans le Répertoire national, des certifications professionnelles (RNCP) ;
  • un certificat de qualification professionnelle (CQP) ou un Titre à finalité professionnelle (TFP) ;
  • une qualification reconnue dans les classifications de la convention collective nationale de la branche.

Agent machiniste classique

Agent d’entretien et de rénovation en propreté

Laveur de Vitres spécialisé travaux en hauteur

Agent de maintenance Multi-techniques Immobilières

Chef d'équipe Propreté

Chef d'équipe Propreté et Maintenance multitechnique Immobilière

Chef de site(s)

Responsable de secteur

Les contrats de professionnalisation réalisés via les GEIQ Propreté

Un GEIQ Propreté propose des contrats de professionnalisation de 6 mois minimum rémunérés en fonction de l’âge et de l’expérience. Les salariés recrutés partagent leur temps entre des formations professionnelles réalisées en centre et des mises à disposition auprès des entreprises adhérentes du territoire.

Piloté par les entreprises de propreté de son territoire, un GEIQ Propreté agit pour la formation et la qualification de personnes rencontrant des difficultés d’insertion professionnelle et les met à disposition des entreprises adhérentes.

Quelle prise en charge financière ?

Le financement du contrat est assuré par AKTO selon des montants définis par la Branche Propreté.

Quelle rémunération pour les salariés en contrat de professionnalisation ?

La rémunération varie en fonction de l’âge du salarié et de son niveau de qualification sur la base du minimum conventionnel ou du Smic.

   Entre 16-20 ansEntre 21-25 ans26 ans et plus

Formation inférieure

au bac pro

Au moins 55% du SmicAu moins 70% du Smic85 % salaire minimum conventionnel, sans être inférieur à 100 % du Smic
Formation supérieure ou égale au bac proAu moins 65% du SmicAu moins 80% du Smic85 % salaire minimum conventionnel, sans être inférieur à 100 % du Smic

Comment réussir l'intégration d'un alternant ?

La mission du tuteur

Il est primordial de mettre en place un tutorat efficace pour faciliter l’intégration et la fidélisation des alternants.


La mission du tuteur est d’accueillir, informer, former et guider le nouvel entrant pendant toute la durée de son contrat.
ll est à la fois :

  • le responsable direct de l’alternant ;
  • la personne de liaison avec le centre de formation;
  • la personne en lien avec les services RH de l’entreprise.


Désigner un tuteur est une obligation pour l’entreprise prévue par le code du travail

QUI PEUT-ETRE TUTEUR ?



Le tuteur est choisi parmi des salariés volontaires expérimentés, ayant au moins 2 ans d’expérience dans une qualification en relation avec l’objectif de professionnalisation visé. 

Le nombre d'alternants par tuteur

Lorsqu’il est salarié, le tuteur ne peut exercer simultanément ses fonctions à l’égard de plus de trois salariés bénéficiaires de contrat de professionnalisation ou d’apprentissage ou de périodes de professionnalisation.
L’employeur ne peut assurer simultanément le tutorat à l’égard de plus de deux salariés.

Former son tuteur

Tutorer un alternant ne s’improvise pas.

Des formations de tuteur existent et peuvent faire l’objet d’une prise en charge par AKTO aussi n’hésitez pas à contacter votre conseiller AKTO

Exercer sa fonction de tuteur

Les dépenses liées à l'exercice de la fonction de tuteur bénéficient d’une participation financière d’AKTO,  contactez votre conseiller AKTO.