Durant la conférence sur la prévention du risque épidémiologique à laquelle intervenaient l’INRS, des experts d’entreprises de propreté et des Chefs de Projet du secteur, un participant a posé une question sur l’efficacité de l’eau « ozonée ». L’INRS a indiqué clairement être réservé sur le sujet, à la fois pour l’efficacité de ces procédés ainsi que sur l’exposition des salariés à l’ozone.

Fin juin, l’INRS a validé le lancement d’une étude pour compléter des données déjà existantes sur le sujet et communiquer ses réserves sur l’efficacité des procédés « eau ozonée » et le peu d’études documentées sur une exposition possible à l’ozone des utilisateurs. Au regard de cela, l’INRS en déconseille pour le moment l’usage sur le principe de prévention « éviter le risque ».

L’INRS prévoit :

• A court terme (septembre 2023) : la communication d’une actualité sur le sujet et la publication d’une FAQ
• A moyen terme (fin 2024 ou plus tard) : étude de l’exposition à l’ozone (différents procédés générateurs d’ozone y compris les autolaveuses) et efficacité de désinfection.

Le conseil d’administration de la FEP a validé à l’unanimité le principe de participer aux études de l’INRS et, en fonction des besoins, de trouver des lieux afin de mesurer les niveaux d’exposition.

La FEP invite les fournisseurs à démontrer que les machines sont conformes à la réglementation européenne et française en la matière. Ceux revendiquant l'eau ozonée comme désinfectant sont invités également à en démontrer les propriétés désinfectantes au regard des normes européennes.