La branche propreté mène depuis plus de 25 ans une politique active en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés. Grâce au soutien de l’Agefiph, elle a ainsi pu accompagner les entreprises de propreté à initier des démarches, former des travailleurs handicapés aux métiers de la propreté et tisser un maillage auprès des principaux réseaux régionaux.

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées définit la notion de handicap : « Constitue un handicap toute limitation d’activité ou restriction de la participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant ».


Le handicap s’apprécie toujours en fonction d’une situation au travail et réunit 3 critères conjoints :

  • des difficultés de santé induisant une déficience
  • des répercussions dans l’exercice de son activité professionnelle
  • un caractère durable même s’il n’est pas définitif


Dès lors, une démarche de reconnaissance du handicap est envisageable.



2,7 millions de Bénéficiaires de l'Obligation d'Emploi (BOE) ont une reconnaissance administrative du handicap

Le handicap : une réalité multiple

Les idées reçues sont tenaces et la représentation du handicap souvent réduite à quelques stéréotypes : personnes en fauteuil roulant, non voyants...un raccourci qui incite souvent à conclure que tel ou tel handicap est incompatible avec certains métiers de la propreté.


Le handicap est un notion subjective. Dans le contexte professionnel, une personne est en situation de handicap quand ses difficultés de santé rendent son quotidien professionnel difficile.


Dans 80% des cas, le handicap ne se voit pas et intervient au cours de la vie.

200

collaborateurs des entreprises du secteur
sont reconnus
travailleurs handicapés