Retrouvez toutes les réponses aux questions que vous pouvez vous poser concernant les aspects fiscaux, commerciaux ou de gestion.

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Créer et gérer mon entreprise

Créer et pérenniser mon entreprise

Depuis la loi « 3DS » de février 2022, toutes les communes doivent nommer et numéroter leurs voies et lieux-dits. Cela peut entraîner un changement de libellé de l’adresse de votre société, différent d’un transfert de siège social.

Comment ça se passe concrètement ?

 

  1. Mise à jour automatique par le greffe : si le greffier reçoit l’information de l’administration, l’adresse est modifiée d’office dans le RCS, gratuitement. La société pourra ensuite être invitée à déposer ses statuts mis à jour.
  2. Mise à jour à l’initiative de la société : si vous demandez vous-même la modification sur le guichet unique, cela constitue une formalité d’entreprise, avec émoluments et débours. Actuellement, cette demande n’ouvre pas droit à la gratuité.

Bonne nouvelle : ce changement administratif n’est pas soumis à frais de déclaration lorsqu’il est signalé directement par l’administration au greffe.

Avant toute modification, pensez donc à vous informer auprès de votre mairie pour savoir si le changement de libellé sera communiqué au greffe.

Notez qu’un projet de décret est en cours pour garantir la gratuité ou limiter les frais lorsque la société effectue elle-même la demande.

 

Source : question écrite n°5216

Oui. Même si la Cour de cassation n’exige pas de résolution distincte, lorsqu’une SARL envisage sa transformation en SAS, l’approbation du rapport sur la valeur des biens doit être expresse, sous peine de nullité de la transformation.

 

Pour ce faire, il convient de désigner un commissaire à la transformation chargé d’évaluer les biens de l’actif social et de mentionner explicitement son rapport dans la résolution de transformation.

Respecter les obligations de mon entreprise

Être Dirigeant de mon entreprise

Rédiger, réviser, mettre fin au contrat commercial

Gérer la fin de mon entreprise

Fiscalité de mon entreprise

Respecter les obligations comptables et fiscales

Faire face aux contrôles et au contentieux fiscal

Le contribuable a la possibilité de demander la saisine de l'interlocuteur départemental immédiatement après son entretien avec le supérieur hiérarchique du vérificateur, sans avoir à attendre une prise de position officielle de ce dernier.

Lors d'un contrôle fiscal, un contribuable qui conteste le redressement envisagé peut solliciter un entretien avec les supérieurs hiérarchiques du vérificateur. En cas de désaccord persistant, il peut faire appel à l'interlocuteur départemental avant la mise en recouvrement du redressement. Ce double recours hiérarchique est un droit garanti par la charte des droits et obligations du contribuable vérifié.
Cependant, dans une affaire récente, une société avait demandé l'annulation d'un redressement faute d'avoir pu saisir l'interlocuteur départemental dans les délais impartis. En effet, la société avait rencontré le supérieur hiérarchique du vérificateur le 28 novembre 2017, mais n'avait reçu la confirmation du redressement qu'après le délai légal pour solliciter l'interlocuteur départemental.
Le Conseil d'État a toutefois estimé que le supérieur hiérarchique n'était pas tenu de prendre une position formelle à l'issue de l'entretien avec le contribuable. Par conséquent, en l'absence de réponse, le désaccord avec l'administration fiscale est présumé persister. Ainsi, la société aurait pu demander la saisine de l'interlocuteur départemental dès la fin de son entretien avec le supérieur hiérarchique. Dans cette affaire, elle a bénéficié d'un délai raisonnable de 17 jours pour faire appel à l'interlocuteur départemental, avant la mise en recouvrement du redressement.
Il est donc important pour les contribuables de savoir qu'ils peuvent demander la saisine de l'interlocuteur départemental dès la fin de leur entretien avec le supérieur hiérarchique, sans attendre une position formelle de ce dernier. Cela leur évitera tout risque de délai et garantira ainsi leur droit à un double recours hiérarchique en cas de désaccord avec l'administration fiscale.


Conseil d’État, 10 mars 2023, n° 464123

L’inaction d'une entreprise sur une brève période peut constituer une opposition au contrôle fiscal, entraînant une imposition d'office. Les juges ont récemment confirmé cette notion.

Dans un cas récent, une SARL avait demandé le report d'un contrôle fiscal en raison de l'absence de comptabilité pour 2013. Malgré une période de seulement 10 jours entre deux correspondances du fisc, les juges ont validé l'imposition d'office pour opposition au contrôle fiscal, assortie d'une majoration de 100 %.

Dans cette situation, la société n’a pas répondu à la demande du fisc de fixer une nouvelle date, entraînant l’émission d’un procès-verbal pour opposition au contrôle fiscal. Pour aller plus loin : Conseil d'État le 23 décembre 2022 (n° 466427) et la Cour administrative d'appel de Nancy le 9 juin 2022 (n° 20NC03697).

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