Retards de paiement : une nouvelle aggravation en France

Les retards de paiement continuent de peser lourdement sur les entreprises françaises. Selon une récente étude, moins d’une entreprise ou administration sur deux (45,2%) règle ses fournisseurs dans les délais.

En moyenne, les retards atteignent 13,3 jours dans le privé et près de 15 jours dans le public. 

Les petites structures sont particulièrement exposées, avec plus de 15 jours de décalage, tandis que les grands groupes de plus de 1 000 salariés dépassent désormais 20 jours de retard. 

Dans le secteur public, les hôpitaux (21,7 jours) et les services déconcentrés de l’État (25,4 jours) enregistrent les plus mauvais scores.

Une situation défavorable en Europe

À l’échelle européenne, le retard moyen est de 14 jours. La France fait donc moins bien que le Royaume-Uni (12,9 jours) ou l’Espagne (14,9 jours), mais reste encore devant l’Italie (17 jours) et le Portugal (24,5 jours).

Les sanctions 

En droit français, le non-respect des délais légaux de paiement est sanctionné par l’article L.441-16 du Code de commerce : une entreprise peut être condamnée à une amende administrative allant jusqu’à 2 millions d’euros, assortie de la publication de la sanction.