Visionnez le replay du temps partiel et ses principaux points de vigilance.

La FEP a présenté, au cours de ce webinar :

  1. Rédaction du contrat de travail à temps partiel (mentions obligatoires) ;
  2. Durée minimale du travail ;
  3. Organisation des plannings (respect des coupures, de l’amplitude journalière et des temps de repos quotidien et hebdomadaire...) ; 
  4. Contrôle du temps de travail (pointage) ;
  5. Suivi de la durée du travail par les représentants du personnel (dont bilan annuel de l’emploi à temps partiel) ;
  6. Augmentation temporaire ou définitive de la durée du travail (heures complémentaires, compléments d'heures, priorité de passage à temps complet et formulaire de liaison).

Vous pouvez regarder le replay ci-contre. 

Le précédent webinar (février 2021) portant sur le temps partiel est toujours disponible.

Il présente notamment des exemples supplémentaires sur l'utilisation des heures complémentaires et des compléments d'heures.

Pour le visionner, cliquez sur l'image ci-contre.

Questions & réponses

Définition du temps partiel

Partie 1 : Rédaction du contrat de travail à temps partiel

Partie 2 : Durée minimale de travail

La durée minimale de travail dans la propreté est de 16 heures hebdomadaires ou son équivalent mensuel.

Ne sont donc concernés par un cas de dérogation que les contrats conclus pour une durée inférieure à 16 heures hebdomadaires.

  • Demande écrite et motivée du salarié pour faire face à des contraintes personnelles ou lui permettre de cumuler plusieurs activités afin d’atteindre une durée globale à temps complet ou au moins égale à 16h hebdomadaires ;
  • Etudiant de moins de 26 ans (à sa demande) ;
  • Transfert conventionnel partiel (art. 7 CCN) d’un contrat de travail conclu pour au moins 16 heures hebdomadaires, tant que le contrat de travail n’est pas modifié ultérieurement au transfert ;
  • Contrat à durée déterminée (CDD) de moins de 8 jours calendaires ;
  • Contrat à durée déterminée (CDD) de remplacement.

Si la dérogation est issue d’une demande écrite et motivée, elle doit être écrite par le salarié (idéalement manuscrite, mais peut être dactylographiée), sur une lettre distincte du contrat de travail, et être motivée soit par des contraintes personnelles (raisons familiales, études…), soit par le cumul de plusieurs activités pour atteindre une durée globale d’activité correspondant à un temps plein ou au moins égale à 16h hebdomadaires. Le motif retenu doit être précisé.

Exemples de contraintes personnelles : charges de famille (salarié aidant notamment), garde d’enfants, suivi d’un enseignement scolaire ou supérieur, raisons de santé (dès lors que le salarié a bien la capacité de travailler sur ce poste, comme en cas de temps partiel thérapeutique).

A noter : le salarié souhaitant déroger à la durée minimale pour cumuler plusieurs emplois doit, très logiquement, vous informer du nombre d’heures effectué chez son ou ses autres employeurs afin que vous vous assuriez du respect des durées maximales de travail (cf. Partie 3). Cette information peut figurer sur un document séparé de la demande de dérogation.

Les cas de dérogation à la durée minimale, qui permettent aux salariés de ne pas travailler de manière pérenne pour cette durée de 16 heures hebdomadaires (ou plus), ne sont pas incompatibles avec une demande du salarié (ou une proposition de l’employeur) pour effectuer des heures complémentaires ou des compléments d’heures temporaires, dans le respect des différentes dispositions relatives notamment au cumul d’emplois.

Pour rappel, le salarié peut exprimer des souhaits en ce sens notamment via le formulaire de liaison, cf. Partie 6.

Partie 3 : Organisation du planning à temps partiel

Partie 4 : Contrôle du temps de travail

Partie 5 : Suivi de la durée du travail par les représentants du personnel

Oui, dans les entreprises d’au moins 11 salariés, le comité social et économique (CSE), lorsqu’il existe, doit être informé tous les ans du nombre de dérogation demandées (demande écrite et motivée du salarié et demande d’un étudiant de moins de 26 ans).

Cette information est obligatoire même si aucune nouvelle dérogation n’a été faite au cours de l’année.

Partie 6 : Augmentation temporaire ou définitive de la durée du travail

Campagne de contrôle

Les inspecteurs du travail peuvent se faire présenter l'ensemble des livres, registres et documents rendus obligatoires par le Code du travail ou par une disposition légale relative au régime de travail (art. L. 8113-4 et L. 8113-5 C. trav.). La convention 81 de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) leur reconnaît le droit de les copier ou d'en établir des extraits en vue d'en vérifier la conformité avec les dispositions légales.

Voici quelques exemples des documents qui pourront être demandés :

  • registre unique du personnel ;
  • accusé de réception de la déclaration préalable à l'embauche (DPAE) ou toute autre preuve de cette déclaration ;
  • contrats de travail et avenants ;
  • le cas échéant, les demandes écrites et motivées pour déroger à la durée minimale de travail à temps partiel ;
  • double des bulletins de paie ;
  • documents permettant de comptabiliser le temps de travail (contrôle du temps de travail) ;
  • règlement intérieur (obligatoire dans les entreprises d’au moins 50 salariés) ;
  • registre du comité social et économique dans les entreprises de moins de 50 salariés (notes des représentants du personnel et réponses de l’employeur à ces derniers) ;
  • contenu relatif au temps partiel intégré dans la base de données économiques, sociales et environnementales (BDESE), dans les entreprises d'au moins 50 salariés.

Nous vous invitons à vérifier que vous avez procédé à l’ensemble des communications et affichages obligatoires, dont vous trouverez les listes dans la FAQ Prévention et SST (« Quelles sont les obligations d'affichage sur un chantier ? ») et dans juridique et social.