Escroqueries fiscales : la DGFIP alerte les entreprises

Chaque année, la période des déclarations fiscales s’accompagne d’une recrudescence d’arnaques ciblant les entreprises. Les fraudeurs redoublent d’ingéniosité pour usurper l’identité de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) et piéger les professionnels à l’aide de courriels, SMS et faux documents. Face à ces menaces persistantes, la vigilance et l’information restent les meilleures armes pour se prémunir contre ces tentatives de fraude.

Les escroqueries les plus courantes prennent la forme de faux courriels ou SMS promettant un remboursement fiscal ou, à l’inverse, menaçant d’amendes et de poursuites pour impayés. Ces messages, souvent très convaincants, peuvent reprendre les logos et signatures de la DGFiP, du ministère des Finances ou d’autres organismes officiels. Leur objectif : inciter l’entreprise à cliquer sur un lien frauduleux, à communiquer des informations sensibles ou à effectuer un paiement injustifié.
Les entreprises sont également exposées à des fraudes plus sophistiquées, comme les faux ordres de virement (FOVI) ou la fraude au changement de RIB. Dans ces cas, un escroc se fait passer pour un fournisseur ou un dirigeant afin de détourner des fonds. Les indices d’une tentative d’arnaque sont parfois subtils : une adresse électronique légèrement modifiée, des fautes d’orthographe, une urgence inhabituelle ou une demande de données confidentielles.

Les bonnes pratiques pour éviter de tomber dans le piège

Il est essentiel d’adopter quelques réflexes simples :

  • toujours vérifier l’adresse de l’expéditeur et ne jamais se fier à un message alarmiste ou trop alléchant,
  • ne jamais cliquer sur un lien ou ouvrir une pièce jointe provenant d’un message suspect,
  • se rappeler que la DGFiP ne demande jamais de coordonnées bancaires ou de paiement par SMS ou courriel, et qu’elle utilise exclusivement des adresses en @dgfip.finances.gouv.fr et des sites en .gouv.fr,
  • en cas de doute, contacter directement son Service des Impôts des Entreprises via les coordonnées officielles,
  • sensibiliser régulièrement les équipes internes à ces risques et mettre en place des procédures de vérification pour toute demande inhabituelle.

La DGFiP poursuit ses efforts pour lutter contre ces fraudes, mais la prudence des entreprises reste indispensable. En cas de réception d’un message suspect, il est recommandé de ne pas y répondre, de le signaler aux autorités compétentes et de renforcer les contrôles internes.

Source : DGFiP